Rue piétonne la nuit

Couvre-feu : des commerces vont ouvrir plus tôt

En raison du couvre-feu instauré sur le territoire national depuis le mardi 15 décembre, de 20 heures jusqu’à 6 heures du matin, certains commerces envisagent d’ouvrir plus tôt pour compenser les pertes. Ils souhaitent ainsi lever le rideau à 7h30, voire à 7h00 pour certains jours.

Un couvre-feu est en vigueur dans toute la France depuis le mardi 15 décembre. Les commerces ont désormais l’obligation de fermer leurs portes dès 20 heures et ce jusqu’à 6 heures du matin. Ils pourront même fermer plus tôt, entre 19h30 et 19h 45 afin de respecter la règle du « tout le monde chez soi à 20h00 » et éviter les sanctions financières. Dans ce contexte, ils devront s’adapter pour maintenir la trésorerie.

Des stratégies différentes

Certaines enseignes ont décidé d’avancer les horaires d’ouverture de leurs magasins à 7h30, voire à 7h00 pour certains jours, si besoin. Par contre, d’autres entendent conserver la tranche d’horaires habituelle, c’est-à-dire 7h30 à 20h, du lundi au samedi. Eventuellement, elles pourront ouvrir les dimanches pour étaler la fréquentation client en ces journées de forte affluence.

Dans la même veine, il y a des distributeurs qui prévoient d’ouvrir leurs sites les dimanches 13, 20 et 27 décembre, y compris l’après-midi. Aussi, vont-ils avancer partout l’heure d’ouverture des magasins à 8h00, tout en maintenant l’heure de fermeture à 19h45. Il s’agira pour eux de profiter au maximum de la frénésie des achats durant ce mois de fête.

Un impact mineur du couvre-feu ?

Ces diverses stratégies s’expliquent par des enjeux de chiffre d’affaires très variables d’une enseigne à l’autre et par l’évolution des comportements des consommateurs et des flux horaires. « Sur les grandes villes, les achats en début de soirée atteignent entre 8 à 9% en temps normal mais depuis le confinement, le recours massif au télétravail, ce flux a été divisé par deux. Le couvre-feu ne devrait pas avoir de répercussions majeures au global », a analysé Daniel Ducrocq, directeur du service distribution du panéliste Nielsen.

Quant à Gontran Thüring, délégué général du conseil national des centres commerciaux (CNCC), il pense que le couvre-feu aura un impact très limité sur le chiffre d’affaires des commerces. « Nous estimons que cela n’affectera que 3 à 5% du trafic quotidien » en moyenne, a précisé le responsable.

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