Après s’être implanté en Europe de l’Est, en Allemagne et en Espagne, le hard-discounter russe Mere aurait l’intention d’ouvrir très prochainement ses premiers magasins en France. Il chercherait actuellement des emplacements peu coûteux en Rhône-Alpes et dans les Hauts-de-France.
Annoncée depuis plus d’un an, l’arrivée du hard-discounter russe Mere pourrait intervenir dans les mois à venir, selon Capital et BFM TV. L’enseigne serait en ce moment en quête d’emplacements en Rhône-Alpes et dans les Hauts-de-France. Elle souhaiterait des sites abandonnés de 700 à 800 m² afin de bien négocier leurs loyers. A la clé, des prix en magasin de 10 à 20% inférieurs à la moyenne du marché. Son assortiment contient plus de 1500 références, dont une grande partie vient principalement de la Russie.
Déjà très bien implantée en Allemagne
Mere est déjà présent en Chine, en Europe de l’Est (Kazakhstan, Biélorussie, Lituanie, Roumanie, Bulgarie, Ukraine et Pologne), en Belgique, en Italie, en Espagne et en Allemagne. Bientôt le cap sera mis sur le Royaume-Uni et l’Autriche. En Allemagne, l’enseigne possède 3 points de vente et vise 100 magasins d’ici à deux ans. A titre de comparaison, elle compte 2000 magasins en Russie et, plus généralement, dans la zone russophone de l’ex-Union soviétique. C’est le 7ème retailer russe, très loin derrière le numéro Un Magnit. Mere a été créée en 2009 en Sibérie par le réseau d’exploitation de magasins-entrepôts SVETOFOR, fondé dans la même année à Krasnoïarsk.
D’autres acteurs russes dans le fil
Mere n’est pas le seul acteur russe du retail à s’intéresser au marché français. Vkusvill voudrait aussi s’installer en Hexagone. Cette enseigne de proximité a déjà ouvert à Amsterdam. Un autre géant russe, wild berry va suivre ce même mouvement d’est en ouest. Ce pure player opère déjà en Allemagne. Il a récemment annoncé l’ouverture de magasins en Italie et en Espagne.
