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Grande consommation : les propositions de Jacques Creyssel pour redynamiser le secteur

Depuis plusieurs mois, la grande distribution est dans les cordes. Elle fait face à de nombreux défis, dont la crise sanitaire et la concurrence féroce des géants du e-commerce. Pour redynamiser le secteur, Jacques Creyssel, président de la Fédération du Commerce et de la Distribution, fait des propositions.

La grande distribution est à la croisée des chemins depuis plusieurs mois. Elle doit s’adapter aux nouveaux modes de consommation propulsés par Internet et pour contrer la crise sanitaire actuelle. De plus, elle est confrontée à la concurrence agressive des géants du e-commerce comme Amazon. Cette situation suscite des inquiétudes et des interrogations. C’est pour apporter des réponses, que les grandes enseignes ont organisé des Assises du commerce en décembre 2021 pendant trois semaines.

Jacques Creyssel demande à doubler l’investissement

Alors que les conclusions de ces discussions sont attendues chez le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, Jacques Creyssel a présenté ses propositions pour redynamiser la grande distribution. Le président de la fédération du commerce et de la distribution a demandé à l’Etat d’aider les retailers à doubler leurs investissements, dans le cadre d’un plan Commerce 2030.

« L’investissement du commerce en France c’est 2% du chiffre d’affaires, c’est la moitié de l’investissement des entreprises françaises », a-t-il expliqué. Un pourcentage bien bas par rapport à celui d’un groupe comme Amazon, qui investit 10% de son chiffre d’affaires dans ses activités. Ce qui lui permet d’écraser la concurrence.

Et à réduire la fiscalité

Jacques Creyssel est convaincu que la grande distribution ne peut s’en sortir qu’avec de gros financements. Et elle aurait les moyens de se relever avec vigueur car elle compte des leaders mondiaux, qui ont une vraie capacité à innover. Le président de la FCD appelle aussi l’Etat à réduire la fiscalité avec la suppression de la taxe sur les surfaces commerciales. Ce prélèvement pèserait dangereusement sur les entreprises françaises. Pour Jacques Creyssel, « il n’y a aucune justification » pour que cette taxe existe. Par conséquent, « il faut acter son décès immédiat ».

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