entrepot amazon

Amazon réduit son activité en retail physique

Amazon va bientôt fermer ses magasins Amazon Books, 4 Star et Pop up aux États-Unis. Au total 68 magasins baisseront le rideau d’ici la fin d’année. Le géant du web souhaiterait se concentrer sur ses épiceries et se lancer dans la vente de vêtements.

Les livres définitivement rangés

Amazon a confirmé le mois dernier une information de Reuters selon laquelle le groupe a décidé de fermer l’ensemble des magasins de ses enseignes Amazon Book, 4 Star et quelques Amazon Pop up. Au total, 68 magasins devraient baisser le rideau d’ici la fin d’année. Pour rappel, Amazon Book a été lancé en 2015, à Seattle, 20 ans après la création du géant du web par Jeff Bezos. En 2021, on comptait 24 librairies physiques aux États-Unis, dont 7 en Californie. Il semble qu’Amazon n’espérait pas des revenus exceptionnels avec cette enseigne, mais uniquement une certaine visibilité, qu’il n’aurait pas eue.

Seulement 3 % du dernier CA

Ouvert en 2018, Amazon 4-Star est, quant à elle, une enseigne qui référence les produits les mieux notés (avec plus d’étoiles) sur la plateforme de l’e-commerçant. Elle vend donc un large assortiment d’articles divers. Enfin, Pop Up est un réseau de boutiques éphémères opérant sur une thématique donnée en partenariat avec des marchands. Ces trois entreprises pesaient pour environ 3% du dernier chiffre d’affaires trimestriel d’Amazon. Le groupe américain a indiqué qu’il gardait leurs employés, mais les affecteront à de nouveaux postes dans ses autres structures.

Rester sur l’alimentaire

Malgré ces fermetures, Amazon ne quittera pas pour autant le retail. Il veut simplement miser davantage sur l’alimentaire. Le géant de l’e-commerce va ainsi ouvrir de nouvelles épiceries Amazon Fresh et poursuivre l’expansion de sa chaîne Whole Foods. Parallèlement, il compte continuer de développer ses Amazon Go bourrés de technologie et surtout ses magasins Amazon Style, spécialisés dans le textile.

Keep Exploring
Blandine Multrier (RelevanC) : « Le retail media, de la tête de gondole au digital »