À Béziers, dans le département de l’Hérault (Occitanie), il existe une petite épicerie de quartier dont tout le monde dit du bien. On la décrit comme conviviale, variée et surtout ancrée locale.
Dans le milieu de la distribution, la concurrence féroce fait chaque année des malheureux : les petits commerces. Ceux-ci sont dévorés par les grandes enseignes ou sont obligés de mettre la clef sous la porte. Quelques-uns résistent pourtant, grâce à une forte différenciation.
Tout plaquer pour retrouver son essence
C’est le cas de l’épicerie Le Tilleul, située sur la place Injalbert à Béziers. Ce commerce de proximité est géré par Sylvie Mehr, une ancienne employée d’une célèbre bijouterie de la commune, détenue depuis 2005 par une enseigne nationale. Bien que devenue cadre après la vente de la bijouterie, Sylvie Mehr ne se sentait plus à sa place. Elle vivait difficilement le fait de sacrifier la qualité pour le profit. Après près de 10 ans à prendre son mal en patience, elle trouve une porte de sortie avec ses économies.
Une grande variété de produits locaux et régionaux
En effet, en 2014, aidée de son mari, la Biterroise rachète l’épicerie Le Tilleul, alors en vente. Elle y voit un signe du destin car c’est dans ce petit coin qu’elle faisait toujours faire ses emplettes. Très vite, elle s’est donné une mission : proposer de la qualité et se mettre au service des riverains.
Tous les jours, sauf le dimanche, Sylvie Mehr propose une grande variété de produits locaux et régionaux à ses clients. On trouve notamment des fruits et légumes frais, du fromage, de la charcuterie, un peu de boucherie (viande, bœuf, porc) et des plats cuisinés (paella, couscous, encornets farcis). Il y a aussi des produits pour les fêtes, dont Noël et la St Aphrodise.
Goûter à une époque révolue
Les clients apprécient la petite taille du commerce, son ambiance familiale et sa propreté. Sylvie Mehr souhaite que l’épicerie reste ainsi pour continuer de goûter au bonheur d’une époque révolue. Celle d’il y a plus de 50 ans, quand on trouvait côte à côte un coiffeur, un kiosque à journaux et une boutique de bonbons. Et qu’on organisait des fêtes sur la place.
