Le besoin de nature exprimé pendant le confinement permet à Truffaut de solidifier ses résultats

Magasin Truffaut

On aurait pu penser que l’enseigne spécialisée dans la jardinerie aurait elle aussi pu pâtir de la crise sanitaire comme la grande distribution, pourtant active pendant l’entièreté du confinement, qui ressort de cette période particulière avec des séquelles. Il n’en est rien pour Truffaut qui a su répondre au besoin de nature formulé par ses clients et qui s’assure aujourd’hui qu’ils puissent s’épanouir en extérieur après un confinement difficile à vivre.

Explosion des ventes durant le confinement

Difficile pour les citadins de ne pas pouvoir s’échapper de la ville pendant les weekends et de rester enfermés en appartement. C’est pourtant ce qu’ils ont dû faire durant deux mois sous contrainte du gouvernement pour stopper l’expansion de la pandémie.

Le besoin de nature qui s’est exprimé dans la période a profité aux magasins de jardinage, et notamment à l’un des plus importants d’entre eux, Truffaut, qui faisait partie du club fermé des commerces vendant des « produits de première nécessité » à partir de la seconde moitié du mois d’avril. Les gens s’y sont d’abord pressés pour acheter en grandes quantités de la nourriture pour leurs animaux de compagnie, craignant que les ruptures de stocks ne viennent affecter ce type de produits.

C’est ensuite un mouvement général contre l’oisiveté qui aura porté les ventes de la marque : la chaîne YouTube de l’enseigne qui publie des conseils en jardinage ou en élevage d’animaux totalisait au seul mois de mai 10 millions de vues contre 11 millions sur toute la durée de 2019. Les ventes de plants et semences en ligne n’ont cessé d’augmenter et si la chaîne avait dans un premier temps voulu assurer ses arrières en demandant un prêt d’environ 50 millions d’euros à l’Etat, la somme n’a pour l’instant pas été utilisée. Bilan des courses, Truffaut n’aura jamais autant vendu qu’en mai.

Quel avenir pour Truffaut ?

La fin du confinement marque la reprise frénétique des activités de plein air et présage de beaux jour pour l’enseigne détenue par la famille Bouriez (également propriétaire de la chaîne d’hypermarchés Match et de l’animalerie Animalis). Elle devrait pouvoir maintenir ses ventes à un niveau équivalent à celui de l’année dernière, soit 501 millions d’euros, ce qui aurait été une bonne nouvelle en temps normal et qui devient bien plus que satisfaisant au lendemain de la crise sanitaire. Elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin : après l’ouverture de sa nouvelle boutique à Bastille, c’est à proximité de Lyon qu’un nouveau site devrait voir le jour dans deux ans !

Malgré ces réjouissances, la direction de l’enseigne reste sur ses gardes et cherche déjà anticiper l’automne, alors que la France des villes redécouvre petit à petit la nature et compte sur l’enseigne pour assouvir ses désirs verts !

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