Coûts du transport maritime : Michel-Edouard Leclerc réclame une commission d’enquête

Le lundi 27 septembre, Michel-Édouard Leclerc a demandé une enquête parlementaire sur la hausse des coûts du transport maritime. Il souhaite savoir sur quoi repose ces augmentations qui atteignent jusqu’à 85%. Dans sa ligne de mire, l’armateur français CMA-CGM.

Epargner absolument les consommateurs

Michel-Édouard Leclerc a poussé un véritable coup de gueule ce lundi 27 septembre sur France 2. Le patron du groupe E-Leclerc a dénoncé, dans l’émission Télématin, l’augmentation des coûts du fret maritime. « Je veux savoir sur quoi repose ces augmentations qui atteignent 85%. Ce n’est pas normal », s’est-il insurgé. Pour faire toute la lumière, le dirigeant demande le lancement d’une mission d’enquête parlementaire.

Le patron du groupe juge la hausse d’autant inacceptable que le secteur est déjà confronté à une surenchère sur les prix du plastique, du carton et des composants électroniques. Aussi, il ne comprend pas cette situation parce que « les commandes étaient prévisibles » et « la plupart des jouets de Noël ont été commandés il y a un an ». Plus que jamais remonté, Michel-Édouard Leclerc assure qu’il n’acceptera pas que les consommateurs français soient pénalisés par cette décision.

Des profits scandaleux pour les leaders du fret maritime

Par ailleurs, il dénonce le « chantage sur le transport » dont les réseaux de distribution feraient l’objet. « On nous dit qu’on sera livré que si on paye plus cher », confie-t-il. S’il se plaint, le patron s’engage à tout faire pour éviter des pénuries dans ses magasins. « Si je n’ai pas les produits, on ira les chercher comme on l’a fait pour les masques », promet-il.

En outre, Michel-Édouard Leclerc a regretté que certaines entreprises se sucrent sur le dos des autres alors que l’Etat a débloqué beaucoup d’argent pour les aider à faire face à la crise du Covid-19. Il indexe notamment l’Allemand Hapag-Loyd et le Français CMA-CGM, qui dit avoir engrangé en 2020 près de 16 milliards de dollars de profits. C’est deux fois plus que ses bénéfices sur les cinq années précédentes.

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