Filière Pommes & Poires : une lueur d’espoir à l’horizon

La grande distribution a pris l’engagement, le 8 décembre 2022, de prendre en compte les surcoûts liés à l’augmentation de l’énergie pour les filières pommes et poires. Cette promesse a été saluée par les arboriculteurs français, qui se félicitent de la signature d’un pacte de solidarité commerciale.

Les représentants de douze enseignes de la grande distribution ont signé, le 8 décembre 2022, un pacte de solidarité commerciale qui les engage à prendre en compte les surcoûts liés à l’augmentation de l’énergie pour les filières pommes et poires. Ils ont qualifié cette charte de vitale dans un communiqué du 13 décembre.

Neuf enseignes prennent l’engagement

À compter du 1er janvier 2023, la filière pommes et poires se compose de PME qui subiront en grande majorité des hausses conséquentes de l’électricité, de l’ordre de 0,09 €/kg. Dans le détail, les enseignes signataires (ADEPALE, Aldi, Auchan, Carrefour, Casino, Cora, FEEF, Intermarché / Netto, Leclerc, Lidl et Système U) s’engagent à prendre en compte la hausse des coûts de l’énergie. Mais elles demandent des justifications concrètes et documentées sur la part des augmentations.

Inclure une clause de révision systématique des prix

Les retailers promettent surtout de le faire pour les PME indépendantes et non filiales d’un grand groupe. Pour ce qui concerne les produits agricoles et alimentaires, ils s’engagent à inclure une clause de révision systématique des prix et une clause de renégociation basée sur des indicateurs publics. Objectif : réajuster, à la hausse comme à la baisse, les prix en cours de contrat.

Une augmentation de 0,20 centimes d’euros en quelques mois

Le nouveau pacte ne précise pas à quel niveau chaque enseigne répercutera ces augmentations de tarifs en rayon. Il ne dit pas, non plus, comment le consommateur réagira à ces nouvelles hausses et quel sera l’impact sur la consommation, déjà en baisse. Ces augmentations s’ajoutent aux 0,11 centimes d’euros /kg de hausse liée aux fertilisants, carburants, main d’œuvre et emballages. Ce qui fait au total 0,20 centimes d’euros /kg de surcoûts annoncés depuis le lancement de la campagne pommes et poires fin août.

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