Everli, cette startup qui envoie des « shoppers » faire les courses à votre place

Alors qu’une expérimentation de son service est toujours en cours à Lyon, la startup italienne Everli a décidé de se déployer dans neuf agglomérations françaises d’ici la fin de cette année. Cette implantation sera alimentée par la levée de fonds de 85 millions d’euros, bouclée en avril 2021.

Startup italienne fondée en 2014, Everli est déjà présente en Pologne et en République tchèque. En France, elle mène une expérimentation de son service à Lyon depuis mars 2021. Satisfaite des premiers résultats, elle se lance dans un déploiement rapide en France. Premier objectif : s’installer dans neuf villes d’ici la fin d’année. Sur sa liste se trouvent Bordeaux, Nice et Toulouse (d’ici la mi-septembre), Nantes, Montpellier et Lille (avant la mi-octobre), Grenoble, Rennes et Strasbourg (en novembre). La jeune pousse prévoit de conquérir d’autres agglomérations en 2022. Cette vague d’implantations sera financée par la levée de fonds de 85 millions d’euros réalisée en avril 2021.

Un fonctionnement différent du quick commerce

Mais comment fonctionne Everli ? Ce service propose à ses clients de faire leurs courses dans leurs enseignes préférées (Carrefour, Auchan, E.Leclerc, Intermarché, Casino, Super U, etc.) sans se déplacer. En effet, ces consommateurs n’ont qu’à sélectionner leur magasin, choisir les produits parmi les références disponibles, puis indiquer leur adresse sur l’application. Un « shopper » effectue ensuite les courses à leur place, comme un client ordinaire. Ensuite, il livre le panier le jour même sur un créneau horaire réservé à l’avance. « Nous ne livrons pas en 15 minutes car l’extrême rapidité n’est pas du tout le critère numéro un de nos acheteurs », explique Federico Sargenti, CEO de Everli.

Un business model peu coûteux

À noter que le client est facturé quelques euros de plus pour faire fonctionner le service et payer les shoppers. Un business model plutôt rentable quand on sait que Everli ne dispose pas de darkstores comme c’est le cas pour les quick commerçants. Cependant, la startup est obligée d’acheter les données sur les références disponibles en rayon à des entreprises spécialisées comme Nielsen. Elle collecte aussi elle-même des informations grâce à ses travailleurs indépendants qui répertorient les articles sur les étagères lors de leurs courses.

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