Champ de blé

La stratégie d’Intermarché pour soutenir les producteurs agroalimentaires français

Solidarité et soutien au système économique français sont de mise depuis le début de la crise. Dans ce but, beaucoup d’acteurs de la grande distribution ont souhaité miser sur les circuits courts. Dernièrement, c’est Intermarché qui s’est distingué dans ces initiatives.

La logique des circuits courts dans l’ère post-COVID

Matthieu Riché, directeur de la RSE du groupe Casino, le disait lui aussi : l’attention toute particulière qu’ont accordé les consommateurs à ce qu’ils avaient dans leur assiette durant le confinement a contribué à leur faire mieux connaître la logique des circuits courts. En décortiquant les étiquettes figurant sur les produits, ils ont pu se faire une idée des coûts qu’impliquent le « manger local » mais aussi de ses bienfaits pour l’économie française et l’environnement.

La grande distribution est actuellement aux prises avec deux tendances contradictoires : certains consommateurs privilégient les produits de proximité dans un élan de solidarité nationale ou parce qu’ils envisagent les produits en provenance de l’étranger comme vecteurs de la pandémie, tandis que d’autres ont davantage souffert de la crise, victimes du chômage partiel, et ne peuvent pas se permettre d’allouer un budget similaire à leur alimentation.

Les distributeurs souhaitant donc aider les producteurs français à se fournir en produits de qualité, tout en assurant un prix de revient suffisant aux producteurs, mais peuvent-ils le faire tout en garantissant des gammes accessibles à leur clientèle ?

L’engagement d’Intermarché

Depuis sa création en 1959, Intermarché a toujours affirmé vouloir être plus qu’un simple distributeur faisant l’intermédiaire entre producteurs et consommateurs : au-delà du rôle qu’on lui connait, l’enseigne dispose également de 62 unités de productions. Elle se situe donc à la croisée des chemins et peut se targuer d’avoir une certaine proximité avec le reste de la communauté des producteurs, lien sur lequel la marque a pu compter durant la crise pour rester compétitive et rentable.

Aujourd’hui, elle s’est faite le chantre du « mieux consommer », concept qui cherche à concilier qualité et circuits courts pour mieux promouvoir les produits français.

Quelles actions concrètes ?

Dans cette perspective, Intermarché a été à l’origine de nombreux plans visant à apporter visibilité et aide financière aux producteurs nationaux. La communication du groupe s’est beaucoup axée sur l’importance d’avoir recours à des fournisseurs français. A peine le confinement avait-il commencé que le groupe misait sur une campagne médiatique pour annoncer son soutien aux maraîchers et pêcheurs, puis à la filière ovine, à la filière tomate, et plus récemment aux producteurs de fromage AOP.

Le groupe ne compte pas s’arrêter au milieu du gué : au sortir du confinement, il a par exemple décidé de revaloriser le prix de la viande bovine pour aider les éleveurs à se relever de la crise. Si les circuits courts ne font pas l’unanimité dans l’immédiat, clients et producteurs qui y sont favorables peuvent donc sans aucun doute trouver à Intermarché des produits à leur convenance.

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