Hypermarche Leclerc

Fronde contre les rayons Fraîche Découpe de Leclerc, accusés de favoriser la production de déchets

L’enseigne française de la grande distribution fait actuellement l’objet de critiques insistantes de la part de défenseurs de l’environnement. Ils lui reprochent notamment de se faire le chantre du « zéro déchet plastique », sans pour autant limiter les emballages en magasin.

L’enseigne s’est lancée tôt dans la perspective de réduction des déchets en insistant dès 1996 sur la nécessité de supprimer les sacs plastiques en caisse, avant même que la loi généralise l’interdiction à toutes les chaînes de supermarchés 20 ans plus tard. Elle avait aussi participé à une campagne qui exhortait les consommateurs à ne pas jeter leurs sacs plastiques dans la nature.

E. Leclerc s’engage à limiter les déchets plastiques

Aujourd’hui, l’enseigne s’engage à proposer des sacs en toile de jute réutilisables et conçus à partir de fibres naturelles issues de cultures qui ne requièrent que très peu d’engrais contre la somme de 1€50. Les estimations présageaient un bilan plus que satisfaisant avec une réduction du gâchis équivalente à 7 000 tonnes annuelles de plastique.

L’enseigne n’est d’ailleurs pas la seule à avoir pris conscience de l’importance du volet écologique dans le choix des consommateurs : Carrefour a par exemple misé sur un emballage en papier pour les salades des Crudettes et Auchan vise d’ici 2030 les 100% d’énergie verte pour ses magasins.

Une polémique lancée par des associations écologistes

Leclerc est toutefois actuellement la cible d’une campagne, relayée sur les réseaux sociaux par la plateforme citoyenne et participative I-boycott, dont l’objectif auto-proclamé est de soutenir une consommation responsable en tenant compte de la protection de l’environnement, de la santé publique et des problématiques sociales. La campagne appelle au boycott des magasins Leclerc au motif d’un recours abusif aux emballages plastiques dans les rayons Fraiche Découpe, qui comprennent de petites boîtes de plastique contenant des produits frais coupés pour une consommation plus pratique.

Il y a quelques semaines déjà, la commercialisation dans un magasin du Bas-Rhin d’ananas en boîte plastique avait enflammé la toile. Et d’autres polémiques du même type ont déjà entaché la réputation de l’enseigne, fréquemment accusée de greenwashing.

La campagne compte pour le moment environ 500 participants et a pour objectif d’en rassembler 1 000 d’ici 15 jours. Les responsables de Leclerc vont néanmoins certainement accorder une attention particulière à ces revendications, auxquelles les consommateurs accordent une importance désormais primordiale.

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