L’année 2025 marque un tournant inattendu dans le paysage de la grande distribution en France. Deux géants du secteur, E.Leclerc et Intermarché, se retrouvent au cœur d’un duel captivant qui défie toutes les attentes.
Alors que les consommateurs sont de plus en plus exigeants et que les enjeux environnementaux prennent une place prépondérante, ces deux enseignes rivalisent d’innovations pour séduire et fidéliser leur clientèle. Quelles stratégies audacieuses ont-elles mises en place pour se démarquer ? Quels impacts ce face-à-face a-t-il sur le marché ? Plongée dans un affrontement commercial où chaque détail compte.
Présence et profil des clients : une similitude marquée
E.Leclerc et Intermarché s’imposent comme des acteurs incontournables dans les foyers familiaux français, partageant un profil de clientèle étonnamment similaire. Les deux enseignes attirent majoritairement des femmes (57 % pour E.Leclerc contre 56 % pour Intermarché) et séduisent principalement les consommateurs âgés de 36 à 55 ans, représentant 57 % de leur clientèle respective.
Cette homogénéité démographique souligne leur ancrage solide auprès des familles, cœur de cible de la grande distribution. Bien que le leader E.Leclerc conserve une avance notable en termes de parts de marché, Intermarché progresse grâce à ses acquisitions stratégiques, illustrant une dynamique concurrentielle croissante entre ces deux géants du secteur.
Attractivité et parts de marché : E.Leclerc en tête
En 2024, E.Leclerc continue de dominer le secteur avec une part de marché significative, captant 32 % du budget alimentaire de ses clients. L’enseigne séduit également 29 % des consommateurs d’Intermarché, grâce à sa politique tarifaire compétitive et son réseau étendu.
Intermarché, bien que toujours derrière, affiche une progression notable en capturant désormais 16 % du budget des clients d’E.Leclerc, soit une augmentation de 2 points depuis 2022. Malgré cette avancée, E.Leclerc maintient son leadership incontesté avec un panier moyen de 53 € et une fréquence d’achat annuelle de 32 visites, surpassant les performances d’Intermarché qui plafonne à un panier moyen de 39 € pour 25 visites par an.
Habitudes d’achat : fréquence, panier moyen et fidélité
Si les écarts entre E.Leclerc et Intermarché sont nets en termes de chiffres, les habitudes d’achat des clients éclairent davantage leur stratégie respective. E.Leclerc attire une clientèle fidèle, qui revient plus souvent et dépense davantage à chaque passage, traduisant une confiance durable dans son positionnement prix.
Intermarché, en revanche, semble gagner du terrain auprès d’un public plus occasionnel, mais dont la fréquence d’achat tend à augmenter. Ces dynamiques contrastées illustrent deux visions différentes de la fidélisation : l’une fondée sur le volume et la régularité, l’autre sur la proximité et la montée en gamme progressive.
