Colruyt, acteur majeur de la grande distribution en Belgique, se retrouve sous les feux des projecteurs avec l’annonce de la vente de plusieurs de ses supermarchés. Cette décision stratégique suscite de vives inquiétudes quant à l’avenir de près de 1 000 employés, dont les postes pourraient être menacés.
Alors que le secteur de la distribution traverse une période de transformation rapide, cette nouvelle soulève des questions cruciales sur l’évolution du marché et les répercussions sociales potentielles. Découvrez les enjeux et implications de cette vente qui pourrait redéfinir le paysage commercial belge dans les mois à venir.
Cession des magasins Colruyt en France
Le groupe belge Colruyt a annoncé la vente de ses 104 magasins en France, une décision qui suscite l’indignation des représentants du personnel. Sur ces établissements, 81 devraient être repris par Les Mousquetaires/Intermarché pour environ 215 millions d’euros, entraînant le transfert de 1 319 employés.
Cependant, 24 magasins ne trouveraient pas preneur, menaçant ainsi 950 postes, dont 889 pourraient faire l’objet de licenciements économiques. Cette stratégie découle de résultats financiers décevants malgré les efforts consentis pour améliorer la rentabilité des activités françaises. Un plan de sauvegarde de l’emploi est en préparation, tandis que les syndicats s’inquiètent des suppressions prévues d’ici début 2026.
Conséquences sociales et économiques de la cession
L’annonce de la cession par Colruyt a provoqué une vive réaction des élus du Comité social et économique, qui qualifient cette décision d’« incompréhensible et socialement destructrice ». Le transfert automatique de 1 319 salariés vers Intermarché est prévu, mais l’avenir reste incertain pour les employés des 24 magasins non repris.
Les syndicats expriment leur inquiétude face aux suppressions de postes envisagées, soulignant que jusqu’à 950 emplois pourraient être perdus. Un plan de sauvegarde de l’emploi est en cours d’élaboration avec les partenaires sociaux pour atténuer l’impact sur le personnel. La réunion officielle pour lancer la procédure est fixée au 4 juillet, marquant un tournant crucial pour les employés concernés.
Perspectives d’avenir pour les magasins non repris
Colruyt s’efforce activement de trouver des repreneurs pour les 24 magasins qui ne seront pas intégrés par Les Mousquetaires/Intermarché. Bien que plusieurs marques d’intérêt aient été reçues, l’incertitude persiste quant à l’avenir de ces sites et de leurs employés. La fermeture potentielle de ces magasins pourrait avoir des répercussions significatives sur les communautés locales, notamment en termes d’emploi et de services offerts.
Les syndicats insistent sur la nécessité d’un plan de sauvegarde solide pour minimiser les conséquences sociales. En parallèle, Colruyt continue ses démarches pour assurer une transition aussi fluide que possible, tout en cherchant à préserver le maximum d’emplois dans un contexte économique difficile.
