Carrefour et Kiabi, deux géants de la distribution, font face à une grève d’une ampleur inédite depuis septembre 2025. Ce mouvement social, qui s’étend à travers le pays, menace de perturber considérablement les opérations de ces enseignes emblématiques. Les employés, unis dans leur revendication, expriment un mécontentement croissant face à des conditions de travail jugées insatisfaisantes.
Alors que les négociations peinent à aboutir, l’impact de cette mobilisation se fait déjà sentir sur les consommateurs et l’économie locale. Découvrez dans cet article les enjeux de cette grève et ses répercussions potentielles sur le secteur de la distribution.
Les raisons de la mobilisation du 10 septembre 2025
La CGT a lancé un appel national sous le slogan « Bloquons tout » pour s’opposer aux réformes du gouvernement Bayrou, jugées défavorables aux salariés. La branche commerce du syndicat prévoit des grèves et des rassemblements dans plusieurs grandes villes françaises.
La Fédération CGT Commerce et Services appelle à une participation massive, avec un temps fort devant le Ministère du Travail. De nombreuses enseignes de la distribution et de la restauration, comme But, Primark, Carrefour ou Flunch, sont directement visées par ces actions.
Les actions prévues dans le secteur du commerce
Le 10 septembre, des arrêts de travail et débrayages sont programmés dans de nombreux magasins et entreprises de services. L’objectif est de multiplier les mobilisations locales tout en organisant un grand rassemblement à Paris.
Cette journée doit permettre de donner plus de visibilité aux revendications, de créer une dynamique collective et de peser davantage dans les négociations. La CGT espère ainsi rassembler largement et entraîner d’autres secteurs dans la contestation.
Perspectives et mobilisations futures
La mobilisation ne s’arrête pas au 10 septembre. Une nouvelle journée d’action est prévue le 18 septembre, avec la participation annoncée d’autres syndicats.
Cette convergence pourrait amplifier l’impact des manifestations, en accentuant la pression sur le gouvernement pour qu’il revoie ses réformes. Dans le commerce et la restauration, ces mouvements risquent de provoquer des perturbations significatives. Pour les organisations syndicales, l’enjeu est clair : défendre les droits des salariés et peser durablement sur les choix économiques et sociaux du pays.
