L’intérêt de la grande distribution pour la seconde main

Initialement l’affaire des spécialistes, la seconde main suscite de plus en plus l’intérêt de la grande distribution. Celle-ci souhaite préserver le pouvoir d’achat de ses clients, tout en faisant un geste en faveur de la planète.

Depuis quelques années, le marché de l’occasion connaît une croissance continue en France. Il pesait plus de 7,4 milliards d’euros en 2021, d’après Xerfi Precepta. Cette tendance pour les produits de seconde vie témoigne de l’engagement des Français pour la planète, mais également de leur souci de préserver leur pouvoir d’achat, alors que l’inflation a atteint des sommets, à 4,8% en avril sur un an.

Les clients, premiers fournisseurs chez Easy Cash

Evidemment, les premiers bénéficiaires de cet engouement sont les spécialistes. Parmi lesquels Easy Cash, premier réseau français d’achat-vente d’articles d’occasion, même luxe (bijouterie, maroquinerie, montres, etc.) à travers le concept Everso. Cette enseigne se distingue par son fonctionnement. « La particularité de notre magasin c’est que les produits que nous vendons nous les achetons chez des particuliers. Donc nos clients sont nos premiers fournisseurs », a précisé son président Jérôme Taufflieb sur Europe 1 ce jeudi 2 juin 2022.

Easy Cash a récemment signé des partenariats avec des distributeurs pour tenir un point de vente dans leurs magasins. En l’occurrence Cora et Auchan, qui suivent ainsi l’exemple d’Ikea. Le numéro 1 du mobilier et de la décoration en France propose des meubles d’occasion sur son site Internet depuis juin 2021. Pourquoi ces partenariats avec des spécialistes ?

Des produits de luxe d’occasion chez Easy Cash

Ces enseignes traditionnelles recherchent avant tout à attirer du trafic dans leurs magasins, face à un business de la seconde main qui leur échappe. Et elles n’ont pas le choix que de se rapprocher des acteurs comme Easy Cash. « Soit elles regardent ce marché se développer en dehors de leurs murs, soit elles essaient d’intégrer dans leurs locaux des points de vente d’occasion », a expliqué Jérôme Taufflieb.

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