Prospectus en papier : la fin est proche

La fin des prospectus n’est plus très loin. Après le groupe Casino en 2019, plusieurs enseignes de la grande distribution ont annoncé la suppression du catalogue papier d’ici à 2025. Elles évoquent des questions de coûts et la volonté de respecter les enjeux écologiques.

Chaque année, plus de 20 milliards de prospectus publicitaires sont distribués en France. Et 44% de ces papiers sont jetés à la poubelle sans être lus. Un vrai gâchis environnemental et financier qui pousse les enseignes de la grande distribution à y mettre fin.

Tous les distributeurs engagés dans le mouvement

Franprix et Monoprix (groupe Casino) ont été les premières à se débarrasser du catalogue papier en 2019. Les supermarchés Cora ont suivi le 10 janvier dernier. Le groupe E. Leclerc, lui, cessera de distribuer les catalogues papiers à partir de septembre. De son côté, Intermarché fera passer le cap à 240 de ses 1.850 magasins ce même mois de janvier. Quant au groupe Carrefour, il prévoit le passage au numérique de 80% de ses catalogues dès 2024. Plusieurs autres enseignes ont fait des annonces similaires pour une fin totale des prospectus papiers d’ici à cinq ans.

Trois arguments pour l’abandon de la publicité sur papier

La première raison pour laquelle les distributeurs se débarrassent des catalogues papier est que la production leur revient chère. Le budget pouvant parfois s’élever à plusieurs centaines de milliers d’euros. Une dépense considérable en cette période difficile pour tout le monde. La deuxième raison est la prise de conscience écologique des consommateurs. Ceux-ci contraignent les enseignes à réduire leur utilisation du papier pour espérer les revoir dans leurs magasins. 

Investir dans la publicité en ligne

Par ailleurs, les distributeurs doivent composer avec le dispositif « Oui pub », depuis le jeudi 1er septembre 2022. Cette initiative vise à réduire les déchets dans nos boites à lettres. Anticipant la fin prochaine des prospectus papiers, les retailers investissent davantage dans la publicité en ligne, via les réseaux sociaux, les emails, les SMS, ainsi que les applications. Mais la communication numérique serait également source de pollution. L’Ademe mène actuellement une enquête pour évaluer son impact environnemental réel.

Keep Exploring
supermarché covid-19
Covid-19 : les autotests toujours pas vendus en grande distribution