Pricer et la généralisation de l’étiquette électronique dans le retail

La digitalisation du commerce a permis l’adoption par les enseignes de diverses technologies. Parmi lesquelles l’étiquette électronique qui permet d’afficher les informations sur les produits de façon numérique. Cette innovation est intégrée dans les magasins par des spécialistes comme Pricer.

Si la numérisation du commerce était bien lancée depuis quelques années, la crise du Covid-19 l’a considérablement accélérée. En France, les enseignes de la grande distribution la considèrent désormais comme une question existentielle. Parmi les principales technologies adoptées dans ce cadre figure l’étiquette électronique.

Optimisation du temps et réduction des coûts opérationnels

Innovation phare en magasin, l’étiquette électronique remplace l’étiquette papier dans les rayons. Elle donne de façon digitale les informations et les détails concernant un produit. Grâce à elle, on peut par exemple connaître les valeurs nutritionnelles, le prix au poids et l’état des stocks. Il est possible de modifier en temps réel ces données, en particulier les prix. Comme cette technologie met fin aux papiers, imprimantes et encres, elle permet de réduire les coûts opérationnels.

Aujourd’hui, l’étiquette électronique n’est plus simplement un outil de différenciation, mais un must-have pour les enseignes alimentaires. Ainsi, huit hypermarchés sur 10 en sont équipés actuellement. Le déploiement est effectué par des spécialistes comme Pricer, leader européen des solutions de communication évolutives pour le retail

Une nouvelle unité de production en Europe 

Après avoir conquis l’Europe, ce groupe suédois a jeté son dévolu sur l’Asie et les Etats-Unis, où l’étiquette électronique fait son entrée dans les boutiques. Il y a déjà un certain nombre de clients actifs dans la distribution alimentaire. Mais Pricer note un intérêt croissant des enseignes spécialisées (bricolage par exemple) et des pharmacies. Malgré son offensive outre-Atlantique, l’entreprise n’oublie pas le vieux continent. Il nourrit le projet d’installer une nouvelle unité de production en Europe selon son directeur général adjoint France Gilles Gagnier, qui s’exprimait dans les colonnes de LSA Conso. Le dirigeant a conscience qu’il faut jouer sur toutes les géographies pour arracher une bonne part du marché des étiquettes électroniques. Celui-ci devrait atteindre 1 425 millions de dollars de recettes d’ici 2023, d’après MarketsandMarkets.

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