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Le marché du bio toujours mal en point

Les ventes en volume des produits bio ont continué de décroitre en juillet pour s’affaisser à -11,4% sur un an. Quant aux ventes en valeur, elles sont passées sous la barre des 4% du total PGC FLS. Il s’agit de la plus mauvaise performance de ce marché depuis août 2018.

L’effondrement du marché bio se poursuit en France. Selon l’institut Circana, les ventes en volume ont chuté de 11,4% sur un an en juillet, après 14,9% en juin. Parallèlement, les produits bio ont représenté 3,9% des ventes de produits de grande consommation dans les grandes surfaces. C’est le plus bas niveau depuis août 2018, lorsque ce label connaissait son âge d’or. 

Baisse générale de la consommation et descente en gamme

Si les volumes et la valeur du bio ont chuté en France en juillet, la dégringolade s’observe depuis le début de l’année avec notamment un fort recul en janvier et février. Cela s’explique par une baisse générale de la consommation à cause de l’inflation persistante. Le bio souffre aussi et surtout de son prix jugé trop élevé. Souhaitant protéger leur pouvoir d’achat, les Français se tournent davantage vers les marques de distributeurs (MDD) et les premiers prix, au dépend des marques nationales et du bio. C’est ce qu’on appelle la descente en gamme, qui concerne au moins 20% des ménages français. Ceux-ci font désormais des arbitrages dans leurs courses.

Un plan gouvernemental pour l’agriculture biologique

Le bio est également victime de la forte concurrence des produits locaux et régionaux. Les consommateurs se ruent de plus en plus sur ces produits depuis le début de la pandémie. Cette tendance s’inscrit dans la volonté de connaître l’origine des composants de son assiette, mais également de soutenir les producteurs locaux. L’avenir s’assombrit donc pour le bio. Face à la perte en vitesse du label, le gouvernement a lancé en août un plan de soutien à l’agriculture biologique. Ce dispositif doit soutenir financièrement les exploitations en difficultés économiques, en raison notamment de la crise de consommation de produits bio.

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