Carrefour a annoncé récemment la suppression de près de 1000 postes, essentiellement au niveau des sièges. Selon le distributeur, il s’agit de départs volontaires et non de licenciements.
La Lettre A donc eu la primeur de l’information. En effet, début juin, le quotidien a indiqué que Carrefour allait supprimer jusqu’à 1 000 postes en France. Le lundi 26 juin, le leader de la distribution française a effectivement annoncé une réduction de ses effectifs. Il souhaite se séparer de 979 employés.
Les premiers départs prévus en août prochain
Dans un communiqué, le groupe a précisé que « les suppressions ne concerneront que les salariés des sièges, à l’exclusion de ceux des magasins ou entrepôts ». Les coupes interviendront probablement dans les sièges de Massy (Essonne), Evry (Essonne) et Mondeville (Calvados) comme l’avait indiqué la Lettre. Selon Carrefour, il ne s’agit pas de licenciements, mais de départs volontaires. Le retailer assure que les salariés bénéficieront d’un accompagnement social de qualité. La CFDT ajoute pour sa part que ces départs sur la base du volontariat pourraient intervenir en août prochain.
Dans le cadre d’un plan d’économie de 4 milliards d’euros
Le syndicat avait évoqué le 9 juin, en marge de l’Assemblée générale de Carrefour, une nouvelle restructuration avant la fin d’année. Il a également révélé la négociation prochaine d’un avenant spécifique Sièges pour un nouveau plan de départ volontaire.
Cette réduction des effectifs chez Carrefour vise à réaliser une économie de 4 milliards d’euros dans le cadre de son plan stratégique à horizon 2026. Si elle ne relève pas d’un plan social, cette suppression des postes est symptomatique des difficultés économiques du groupe. Au-delà, elle témoigne d’une crise effective dans la grande distribution, comme en témoigne l’actualité intense autour des négociations concernant le groupe Casino.
