Alors que certains s’attendent à ce qu’elle intervienne en juillet voire en septembre, la baisse des prix aurait déjà commencé en grande distribution. D’après le panéliste NielsenIQ, un tiers des produits de grande consommation ont vu leurs tarifs baisser il y a quelques semaines.
Les prix de 33% des catégories de produits de grande consommation ont baissé entre la dernière semaine de mai et la première de juin, d’après l’institut NielseniQ.
Le podium composé du vinaigre, de l’essuie-tout et des éponges
Ce recul des prix concerne aussi bien les marques nationales que les marques de distributeurs et les premiers prix. Le trio de tête se compose du vinaigre et de l’essuie-tout (-0,12%), ainsi que des éponges (-0,11%). Suivent les thés et infusions et les mouchoirs en papier (-0,09%), les sirops (-0,08%), les emballages ménagers (-0,07%), la pâte à tartiner et les litières pour animaux (-0,06%) et la vaisselle jetable (-0,05%).
Une baisse intervenue plus tôt que prévu
Promise depuis quelques semaines, la baisse des prix des produits de grande consommation a donc bel et bien débuté. Mais elle intervient un peu plus tôt que prévu par Bruno Le Maire. Le ministre de l’Economie a estimé qu’elle devrait avoir lieu dès le mois de juillet, sur un certain nombre de produits. Il avait cité les céréales, les pâtes, la volaille et les huiles.
Vers un septembre vert après un mars rouge ?
Pour sa part, Michel-Edouard Leclerc, le patron du groupe éponyme, avait prédit que la réduction des prix se ferait à la rentrée des classes en raison du timing des prochaines commandes de gros. Les Français profitent ainsi d’un reflux des tarifs un peu plus tôt. Et c’est de bon augure pour leur pouvoir d’achat. Fort de la situation actuelle, certains espèrent un « septembre vert » après un « mars rouge ».
L’alimentation pas encore véritablement concernée
Mais il ne faudrait pas vite se réjouir car les prix ne vont vraisemblablement pas retrouver leur niveau d’avant l’inflation. Par ailleurs, la baisse des tarifs ne concerne pas encore véritablement l’alimentation. Or les prix alimentaires ont flambé de 14,1% sur un an, d’après les chiffres de l’Insee.
