Matériel de bricolage

Commerce : Kingfisher retrouve enfin des couleurs

Après quatre années de recul en France, Kingfisher affiche une croissance de 7,2% pour l’exercice 2020-2021. Cette hausse du chiffre d’affaires repose sur un niveau d’activité soutenu à partir du deuxième trimestre de l’exercice écoulé.

Kingfisher rompt avec les mauvais résultats. Après quatre années dans le rouge, l’entreprise anglaise spécialisée dans le bricolage enregistre un chiffre d’affaires de 14,4 milliards d’euros environ, en hausse de 7,2% (+6,8% à taux de change constant). Ses deux enseignes phare, Castorama et Brico Dépôt, représentent 5 milliards d’euros environ, soit une augmentation de 3,2% à taux de change constant (+5,1% en comparable). Dans le détail, Castorama et Brico Dépôt affichent respectivement des ventes de 2,6 milliards et 2,38 milliards d’euros.

L’e-commerce se porte bien

Kingfisher fait également part de l’augmentation des ventes en ligne grâce au click and collect. Elles ont bondi de 158%, pour atteindre 18% du chiffre d’affaires (environ 2,5 milliards d’euros). Ce qui représente une progression de dix points par rapport à l’année précédente. « Le chiffre d’affaires de Kingfisher France a été porté par un niveau d’activité soutenu à partir du deuxième trimestre 2020-2021, après un premier trimestre marqué par l’impact de la fermeture temporaire des magasins liée à la crise Covid. La fermeture de huit magasins Castorama (…) a eu un impact négatif sur la croissance du chiffre d’affaires total estimé à environ -2% », explique l’entreprise anglaise de commerce de détail.

Les objectifs pour l’exercice 2021-2022

Fort de ces bons résultats, Kingfisher se donne de nouveaux objectifs pour l’exercice 2021-2022. Le groupe vise une augmentation du nombre de nouveaux clients (avec environ 10 millions de nouveaux clients) et une amélioration des ventes en ligne. Mais, dans un contexte de pandémie qui s’éternise, Kingfisher joue la prudence. « Nous nous sommes préparés pour des scénarios de -15% à -5% de ventes à surface comparable au second semestre », a indiqué le groupe.

Keep Exploring
Rémi Le Druillenec (Héroïne) : « On ne peut pas continuer à penser le retail comme s’il ne s’était rien passé, en se contentant d’ouvrir de beaux magasins »