Rayon surgelé

Bonduelle : un CA en retrait au 3e trimestre en comparaison de l’année dernière

Le groupe Bonduelle a publié un chiffre d’affaires de 11,4% à 674,6 millions d’euros pour le troisième trimestre de son exercice 2020-2021. En données comparables avec la même période en 2019-2020, le retrait s’établit à -6%. Une situation due à la fin des achats de précaution, notamment.

Au 3e trimestre de son exercice 2020-2021 (du 1er janvier au 31 mars 2021), le groupe Bonduelle a enregistré un chiffre d’affaires de 674,6 millions d’euros, soit une variation de – 11,4 % en données publiées et – 6 % en données comparables par rapport à l’exercice précédent. Celui-ci avait vu les ventes de son troisième trimestre fiscal décalé bondir de 12,7% (+10,6 % en données comparables). Cette hausse considérable s’est appuyée sur les achats de précaution effectués par les Français au début de la pandémie du coronavirus. Aujourd’hui, la situation sanitaire s’est améliorée et l’on ne ressent plus le besoin de remplir ses placards de conserves, de surgelés et de produits frais prêts à l’emploi.

Les surgelés et les produits de longue conservation en souffrance

Sur les 9 premiers mois de l’exercice 2020-2021, le chiffre d’affaires de Bonduelle s’établit à 2 116,1 millions d’euros, soit une légère croissance de + 0,5 % en données comparables. Comparé à la même période de l’exercice 2018-2019, c’est-à-dire avant l’apparition du nouveau coronavirus, le chiffre d’affaires affiche une croissance de + 4,3 % en données comparables. Sans surprise, les produits de longue conservation, appertisés et surgelés ont souffert en grande distribution tout comme les produits frais prêts (légumes « traiteur » et salades en sachet. Ceux-ci ont été pénalisés par les nombreux confinements et couvre-feu qui entraînent une baisse de la fréquentation des magasins.

Une croissance du chiffre d’affaires attendue

Alors que le contexte sanitaire reste incertain, Bonduelle confirme son objectif d’une croissance au prochain trimestre de son chiffre d’affaires comprise entre +1% et +2%. Le groupe prévoit un effet de base plus avantageux et une diminution des effets de change négatifs.

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