En 2022, Ahold Delhaize a réussi à maintenir ses marges

Ahold Delhaize a enregistré en 2022 une hausse de 6% de son chiffre d’affaires à 87 milliards d’euros. Le groupe doit cette performance notamment à une surveillance attentive de ses coûts et à la poussée du dollar.

Ahold Delhaize, la holding néerlando-belge propriétaire notamment de Delhaize (Belgique), Albert Heijn (Pays-Bas) et Giant (Etats Unis), a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires de 87 milliards d’euros. Soit une croissance de 15,1% (6,9% à change constant).

Principalement porté par les ventes aux Etats Unis

Aux Etats Unis, où il réalise 63% de ses revenus, le distributeur dit avoir profité essentiellement de la force du dollar. Ses ventes au pays de l’Oncle Sam ont ainsi progressé de +7,9%, soit davantage qu’en Europe (+5%).

Grâce au billet vert, son bénéfice d’exploitation sous-jacent a bondi de 11,9% pour atteindre 3,73 milliards d’euros. La marge opérationnelle (4,3%), elle, dépasse de 0,2% les attentes des analystes. En Europe, par contre, ces marges d’exploitation sous-jacentes ont baissé de -4%.

Inflation sur les coûts et concurrence féroce

Le retailer impute ce recul à l’inflation. Ses enseignes n’ont pas pu répercuter entièrement les hausses sur les prix en rayons. Elles tenaient à préserver le pouvoir d’achat des clients. En Belgique, où le groupe est toujours rentable, les filiales font face en outre à une forte concurrence.

Ahold Delhaize pointe aussi l’indexation automatique des salaires, qui gonfle la masse salariale. Par ailleurs, le distributeur basé dans la banlieue d’Amsterdam annonce une baisse de ses ventes en ligne. Mais ce recul de -1,9% s’avère moindre que celui du marché (-6%).

Plus d’un milliard d’euros d’économies en 2023

Malgré tout, Ahold Delhaize a pu réaliser 979 millions d’euros d’économies, soit une hausse de 129 millions par rapport aux attentes. Le groupe le doit notamment à une surveillance attentive de ses coûts pour limiter au maximum l’impact de l’inflation.

En 2023, le groupe table sur des économies de plus d’un milliard d’euros. Pour cela, il prendra certaines mesures. Comme procéder à  davantage d’achats communs, mettre en place un partage des systèmes informatiques et rationaliser son organisation interne.

Ahold Delhaize a enregistré en 2022 une hausse de 6% de son chiffre d’affaires à 87 milliards d’euros. Le groupe doit cette performance notamment à une surveillance attentive de ses coûts et à la poussée du dollar.

Ahold Delhaize, la holding néerlando-belge propriétaire notamment de Delhaize (Belgique), Albert Heijn (Pays-Bas) et Giant (Etats Unis), a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires de 87 milliards d’euros. Soit une croissance de 15,1% (6,9% à change constant).

Principalement porté par les ventes aux Etats Unis

Aux Etats Unis, où il réalise 63% de ses revenus, le distributeur dit avoir profité essentiellement de la force du dollar. Ses ventes au pays de l’Oncle Sam ont ainsi progressé de +7,9%, soit davantage qu’en Europe (+5%).

Grâce au billet vert, son bénéfice d’exploitation sous-jacent a bondi de 11,9% pour atteindre 3,73 milliards d’euros. La marge opérationnelle (4,3%), elle, dépasse de 0,2% les attentes des analystes. En Europe, par contre, ces marges d’exploitation sous-jacentes ont baissé de -4%.

Inflation sur les coûts et concurrence féroce

Le retailer impute ce recul à l’inflation. Ses enseignes n’ont pas pu répercuter entièrement les hausses sur les prix en rayons. Elles tenaient à préserver le pouvoir d’achat des clients. En Belgique, où le groupe est toujours rentable, les filiales font face en outre à une forte concurrence.

Ahold Delhaize pointe aussi l’indexation automatique des salaires, qui gonfle la masse salariale. Par ailleurs, le distributeur basé dans la banlieue d’Amsterdam annonce une baisse de ses ventes en ligne. Mais ce recul de -1,9% s’avère moindre que celui du marché (-6%).

Plus d’un milliard d’euros d’économies en 2023

Malgré tout, Ahold Delhaize a pu réaliser 979 millions d’euros d’économies, soit une hausse de 129 millions par rapport aux attentes. Le groupe le doit notamment à une surveillance attentive de ses coûts pour limiter au maximum l’impact de l’inflation.

En 2023, le groupe table sur des économies de plus d’un milliard d’euros. Pour cela, il prendra certaines mesures. Comme procéder à  davantage d’achats communs, mettre en place un partage des systèmes informatiques et rationaliser son organisation interne.

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