Les prix des produits alimentaires devraient baisser à la rentrée de septembre, suite aux renégociations commerciales en juin.
C’est l’avis de la ministre Olivia Grégoire, qui invite les industriels à jouer leur rôle dans la lutte contre l’inflation.
La ministre déléguée chargée des PME et du Commerce, Olivia Grégoire, pense qu’une baisse de prix des produits alimentaires devrait intervenir dès septembre, grâce aux renégociations commerciales prévues en juin. Organisées du 1er décembre 2022 au 1er mars 2023, les précédentes négociations avaient débouché sur une hausse moyenne de 10% des prix payés par les enseignes à leurs fournisseurs.
La pression sur les industriels de l’alimentaire
En avril, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire avait appelé à une réouverture rapide des discussions pour aligner les prix sur l’évolution à la baisse des cours des matières premières. A l’instar du patron de Bercy, Olivia Grégoire estiment que les industriels de l’agroalimentaire devraient pleinement jouer leur rôle dans la lutte contre l’inflation.
Un recul des volumes des marques nationales
Ainsi mises sous pression par le gouvernement, ces entreprises doivent également faire face au changement d’habitudes des consommateurs, qui se tournent davantage vers les marques distributeurs. Ces dernières ont gagné des parts de marché ces derniers mois. A l’inverse, les marques nationales reculent dans les rayons dans un contexte d’inflation. Face à cette situation, les fabricants souhaitent appliquer des baisses de prix au cas par cas au lieu de recourir aux renégociations générales.
La Banque de France également optimiste
De leurs côtés, les distributeurs imputent la hausse des prix aux industriels, qui viseraient des marges trop élevées. Ils ne croient d’ailleurs pas à un « septembre vert », après un « mois de mars rouge ». Mais, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a lui aussi évoqué une baisse de l’inflation des prix alimentaires au second semestre.
