Comment les Mousquetaires luttent contre l’inflation

Les enseignes de la grande distribution ont toutes pris l’engagement de lutter contre l’inflation. Mais certaines sont dotées de meilleures armes. A l’image du groupe Les Mousquetaires, qui a ses propres usines agroalimentaires et ses flottes de pêche. Ce qui lui permet de proposer des prix incroyables aux consommateurs.

Depuis plusieurs mois, l’inflation ne cesse de progresser. En mai, elle a atteint 5,1% sur un an. De quoi continuer de rogner le pouvoir d’achat des Français. Pour enrayer cette dynamique négative, le gouvernement a sollicité la contribution des enseignes de la grande distribution.

Les Mousquetaires engagés contre l’inflation

Bercy leur a notamment demandé de constituer des paniers anti-inflation, dont la composition est au choix. Si certains distributeurs ont proposé une cinquantaine de produits, d’autres y ont mis plusieurs centaines de références. C’est le cas du groupe Les Mousquetaires, numéro trois de la grande distribution en France.

Avec un panier de 500 produits divers

Le groupement a composé un panier de 500 produits alimentaires et non alimentaires pour couvrir l’ensemble des besoins des consommateurs. Contrairement aux concurrents, il a plus de facilité à constituer des paniers plus qu’intéressants. En effet, le retailer possède ses propres usines agroalimentaires et ses propres flottes de pêche. Ce qui lui permet de sécuriser son approvisionnement et d’afficher des tarifs incroyables. Un supermarché Les Mousquetaires peut ainsi réaliser une marge de 20% malgré des prix bas.

Réouverture des négociations commerciales

Alors que les prix continuent de flamber, les Mousquetaires promettent une baisse générale grâce aux renégociations commerciales à venir avec les industriels. Son patron Thierry Cotillard estime que ces discussions s’imposent au regard de l’évolution du marché. Le dirigeant note qu’il y a eu des baisses de cours au niveau des matières premières. Par exemple l’huile de tournesol (-50%) et le beurre (-60%). L’électricité, lui, a reculé de -50%, tandis que le fret maritime se détend avec des conteneurs à 2000 euros contre 12 000 auparavant. « D’ici mars 2024, c’est sûr qu’il y aura des baisses », prédit Thierry Cotillard, qui prévient contre de nouveaux déréférencements si les industriels ne jouent pas franc jeu.

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