Supermarché

Les salaisons dijonnaises en conquérant avec le jambon persillé

Les salaisons dijonnaises annoncent leur entrée dans la grande distribution, mais essentiellement en Bourgogne. Pour conquérir la France et l’Europe, l’entreprise a déposé une demande pour l’obtention d’une IGP, un signe de qualité. 

Les salaisons dijonnaises, leader sur le marché du jambon persillé, ont pris place dans la grande distribution en début d’année 2023. L’entreprise côte d’orienne vend désormais son produit phare dans plusieurs magasins Intermarché, Système U, Leclerc et Carrefour. Elle a pu compter sur le bon relai du conseil départemental qui l’aide dans la communication en mettant en avant son label 100% Côte-d’Or. 

Construire une image de marque

Les salaisons dijonnaises ambitionnent d’être présentes partout d’ici quelques mois sur le territoire côte-d’orien. Mais la société souhaite surtout s’exporter hors des limites du département et de la région Bourgogne. Pour se faire, elle travaille sur son image de marque. Ce qui lui a permis d’accumuler les prix au concours général agricole et de recevoir une médaille d’excellence de la part du ministre de l’Agriculture.

Une IGP pour conquérir le marché européen 

Pour se donner toutes les chances, l’entreprise a déposé une demande afin de bénéficier d’une IGP, une Indication géographique protégée synonyme de qualité dans l’Union européenne. Selon son président Arnaud Sabatier, qui préside aussi l’association du jambon persillé de Bourgogne, l’IGP permettra de vendre le produit beaucoup plus largement. C’est à dire sur tout le territoire national dans un premier temps, puis dans les autres pays européens. « Mais pour l’instant, on a besoin de se faire connaître nationalement. Donc l’IGP va nous y aider », précise le dirigeant. 

Un partenariat noué avec deux éleveurs de porcs

PME familiale créée en 1874, les salaisons dijonnaises font découvrir le meilleur de la Bourgogne à travers ses recettes appréciées des habitants de la région. Le groupe commercialise le jambon persillé label rouge, les chipolatas, les merguez et le burger 100% charolais. Aujourd’hui, il travaille avec deux éleveurs partenaires qui lui livrent entre six et huit porcs par semaine. L’objectif est de passer bientôt à dix ou quinze.

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