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Foodwatch dénonce une tromperie sur les paquets maxi en grande distribution

Foodwatch, l’organisation de défense des consommateurs, dénonce des pièges sur les paquets maxi en grande distribution. Ces offres reviennent plus chères au kilo ou au litre que l’article standard. L’association a lancé une pétition citoyenne pour une meilleure régulation.

Normalement, l’achat de produits en grande quantité (méga pack, format XXL, familial) est censé nous revenir moins cher que celui d’un seul article. Mais, depuis quelques années, les associations de consommateurs constatent que ce n’est pas le cas au niveau de la grande distribution. En effet, les enseignes ont tendance à proposer les formats spéciaux plus coûteux à l’unité

Recours à des codes du marketing pour tromper les clients

Pour mettre fin à cette tromperie, Foodwatch a lancé une pétition citoyenne en Belgique cette semaine. L’organisation souhaite que la législation sur les promotions touche aux formats spéciaux. S’appuyant sur une enquête menée par la RTBF dans des magasins Carrefour, Cora, GB Market et Match, elle relève que les enseignes se servent de codes du marketing (couleurs vives, lettres capitales occupant une grande partie de l’emballage…) pour capter l’attention du client et tromper sa vigilance.

Jusqu’à 8 euros de différence pour certains produits

Un consommateur pas assez vigilant se laisse ainsi prendre dans le piège. Il mord à l’hameçon en achetant des produits en format maxi, alors que quatre offres de grande quantité sur dix sont plus chères au kilo ou au litre que l’article standard. RTBF a notamment constaté une différence de 5 centimes au kilo pour des frites, 4 euros au kilo pour de la mimolette et 8 euros au kilo pour un sachet de salade.

Une pratique intentionnelle, pas une erreur

Questionnés sur cet écart des prix, les responsables de rayon évoquent une erreur d’étiquetage. Mais cet argument ne convainc pas les associations de consommateurs. Celles-ci rappellent que la pratique a cours depuis plusieurs années, et cela malgré l’existence de nombreux logiciels pour éviter ce genre d’erreur. Par conséquent, Foodwatch estime que les enseignes le font de manière intentionnelle.

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