Caddies de supermarché

Grande distribution : quel bilan un an après le Covid-19 ?

Un an après l’apparition du Covid-19 en France, le bilan est mitigé pour la grande distribution. Tandis que le commerce en ligne connait un boom, les supermarchés souffrent des mesures gouvernementales.

Il y a tout juste un an que le coronavirus a fait surface en France. Cette pandémie a bouleversé de nombreux secteurs d’activité, dont la grande distribution, à cause de la mise en place de mesures contraignantes par le gouvernement : confinement, couvre-feu généralisé, distanciation sociale, fermeture des commerces, etc. La richesse nationale a ainsi chuté de 8,3 %, mais les dépenses alimentaires ont progressé de 4,7 %. Dans la grande distribution, le drive a fait un bond de 42% et la livraison à domicile s’est envolé de 45% en un an. L’e-commerce représentait 9,2 % des achats en 2020 avec 2,5 millions de nouveaux « shoppers », parmi lesquels les jeunes couples.

Les supermarchés à la peine

En revanche, les hypermarchés ont pratiquement stagné avec seulement 0,7 % de progression sur l’année. Trop peu en considérant les dépenses globales d’alimentation. Ces surfaces ont souffert des restrictions gouvernementales comme le couvre-feu et la fermeture des centres commerciaux. Elles ont également pâti de la baisse du flux en magasin au nom de la sécurité sanitaire. Du côté des commerces spécialisés dans le bio, les résultats sont plutôt bons avec une augmentation de 12 % en moyenne.

Hausse des ventes de produits d’hygiène

Par ailleurs, les enseignes peu chères ont enregistré de belles performances en 2020. C’est le cas de Leclerc, Intermarché, Système U et Lidl. Par contre, les groupes comme Carrefour, Auchan et Casino, ont légèrement marqué le pas en raison de leur grand nombre d’hypermarchés. Enfin, au niveau des articles, les produits d’hygiène (gels, savons, masques, gants…) ont tiré leur épingle du jeu, à l’inverse des produits de maquillage. En temps de crise sanitaire et financière, on peut bien s’en passer…

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