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Foodtech : La Vie séduit les investisseurs avec ses bacons et lardons végétaux

La foodtech française La Vie vient de lever 25 millions d’euros auprès de plusieurs investisseurs pour démocratiser ses bacons et lardons végétaux. Avec ce tour de table, la startup veut renforcer sa présence dans la grande distribution en France et se lancer à la conquête du Royaume-Uni.

La foodtech française La Vie (ex -77 Foods) a levé cette semaine 25 millions d’euros pour pouvoir s’imposer parmi les leaders mondiaux de la viande végétale d’ici à 2030. Ce tour de table a été réalisé en Serie A auprès de fonds tels que Seventure, Oyster Bay, Capagro, Partech, Entrepreneur First et Bleu Capita. Mais également auprès de business angels comme le PDG de BlablaCar Frédéric Mazella (BlaBlaCar) et l’actrice américaine Natalie Portman.

Un marché en pleine croissance 

Fondée en 2019 par deux entrepreneurs français, Nicolas Schweitzer et Vincent Poulichet, La Vie est une startup tricolore de la foodtech qui ambitionne de devenir leader sur le marché mondial de la viande végétale. Cette viande alternative est l’un des produits alimentaires en vogue depuis quelques années. Le marché, actuellement dominé par de grands groupes comme Beyond Meat et Herta, devrait atteindre les 10 millions d’euros d’ici à 2030, selon les experts de la grande distribution.

Expansion en France et en Europe 

Avec sa levée de fonds, La Vie souhaite renforcer sa présence en grande surface et conquérir le marché européen, en particulier celui du Royaume-Uni. L’entreprise entend aussi enrichir et élargir sa gamme de produits. Parallèlement, elle va recruter une quarantaine de personnes pour étoffer ses équipes. En outre, elle compte signer des partenariats avec les plus grandes chaînes de la restauration et investir davantage dans la recherche et le développement. 

Quelques réserves sur ce type de produits 

La recherche va concerner l’excellence gustative. « En termes de goût, nos produits sont incroyables. A l’aveugle, on n’arrive pas à les distinguer des vrais lardons et bacon, voire on les préfère », assure Nicolas Schweitzer. Une déclaration qui se veut rassurante alors que moins de 42 % des Français critiquent le goût le goût de ce genre de produits, d’après l’institut Kantar.

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