Fin de la vente des autotests en supermarché

Après avoir écoulé 17 millions d’autotests en un peu plus d’un mois et demi, les supermarchés n’ont plus le droit de vendre ces dispositifs depuis mi-février. Or, il leur reste encore d’importants stocks d’invendus, dont ils ne savent plus quoi faire.

Depuis le mardi 15 février 2022, la grande distribution ne vend plus d’autotests, l’autorisation accordée par l’Etat ayant pris fin à cette date. Selon le panéliste NielsenIQ, elle a réussi à écouler jusqu’à 17 millions d’autotests en un peu plus d’un mois (entre le 28 décembre et le 16 janvier) pour un chiffre d’affaires de 25 milliards d’euros. Un bon business donc.

3 semaines de stocks à écouler

Maintenant il va falloir faire sans, alors que les distributeurs s’attendaient à une prolongation au-delà du 15 février au regard de la forte demande d’autotests. Ces retailers se retrouvent malheureusement avec d’importants stocks d’invendus encore dans les entrepôts. Selon la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), il reste plusieurs millions de produits à écouler en moyenne en 3 semaines. Une situation qui met dans l’embarras car on ne sait plus trop quoi faire de ces dispositifs médicaux. 

Des distributeurs plus prudents sur les commandes 

Les enseignes ont demandé à continuer la vente pendant quelques semaines supplémentaires. Mais l’exécutif n’a toujours pas donné de réponse. « Le flou est entretenu et les contraintes logistiques ne sont pas prises en compte » regrette la FCD. Certains acteurs ont ironiquement proposé à l’Etat de lui vendre leurs stocks restants. D’autres, plus sérieux, songent à des opérations à prix coûtant. Les plus hardis se demandent s’il ne faut pas les vendre à prix cassés aux pharmacies. Pendant ce temps, il y a des distributeurs qui sont soulagés d’avoir fait des commandes raisonnables. C’est le cas de Système U et Carrefour.

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