Toques blanches lyonnaises bientôt en grande distribution

Les produits des Toques blanches lyonnaises devraient débarquer dans la grande distribution fin 2023. C’est ce qu’a annoncé l’association de chefs cuisiniers lors de son assemblée générale en début d’année.

Au cours de sa dernière Assemblée Générale, organisée le lundi 9 janvier à l’hôtel de Région Auvergne-Rhône-Alpes, Toques blanches lyonnaises a annoncé que ses produits seront accessibles aux consommateurs au dernier trimestre 2023. Grâce à cette initiative, la plus ancienne association de cuisiniers de France souhaite travailler sur son image pour devenir une marque nationale. Elle vise aussi une meilleure rentabilité.

Vers un gros travail de sourcing

Selon Christophe Marguin, son président, les Français pourront trouver, dans les moyennes et grandes surfaces, uniquement des produits secs (pâtes, longue conservation). Il n’y aura donc pas pour l’instant de produits frais, de repas cuisinés et de plats surgelés. Toques blanches lyonnaises précise qu’elle ira chercher ses produits dans nos régions car ils sont de qualité. Mais ce choix nécessitera un gros travail de sourcing et d’identification des entreprises qui fabriquent ces produits. Il faudra aussi des contrôles sanitaires et vétérinaires avant l’apposition du label.

Près de 120 chefs adhérents

Créée en 1936 par 7 chefs renommés de la région lyonnaise, Toques Blanches Lyonnaises œuvre à la préservation des traditions culinaires de Lyon ainsi qu’à la promotion de la gastronomie locale et des produits régionaux. L’association prône les valeurs du bien-manger local défendues par près de 120 chefs adhérents, tous ambassadeurs de la gastronomie française. Elle a récemment intégré huit nouveaux membres issus de la sommellerie, des métiers de la salle, des métiers de services et de la pâtisserie.

Risque de fermeture des entreprises

Lors de sa dernière Assemblée Générale, Toques blanches lyonnaises a également évoqué l’épineuse question du coût de l’énergie, qui flambe depuis quelques mois. Selon Thierry Marx, président de l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie), les aides de l’Etat plafonnées à 280 euros le MW/h pour les TPE, pourront aider les entreprises, mais ne suffiront pas à absorber la hausse du prix de l’énergie. Plusieurs chefs craignent donc de devoir fermer.

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