Depuis deux ans, la marque enfantine Petit Bateau fait le pari de la durabilité et de l’éco-responsabilité. D’une part, elle réduit ses consommations d’eau et d’électricité. D’autre part, elle fait du circuit court et de la seconde main.
Petit Bateau a décidé d’être la marque la plus durable et la plus inspirante de l’enfance. Elle s’est fixé cet objectif en 2020 quand son actuel président, Guillaume Darrousez, prenait sa tête. Depuis, l’enseigne a placé la RSE au cœur de sa stratégie.
Devenir plus économe en électricité et en eau
Petit Bateau a déjà investi près de 6 millions d’euros dans la modernisation de son usine de Troyes pour le rendre plus économe en électricité, en eau et en matières premières. Aujourd’hui, la marque a réduit de 30% de sa consommation d’eau par rapport à 2019. Elle souhaite à terme atteindre une baisse de 95%.
Le circuit court et la proximité
Aussi, l’enseigne réfléchit au recours aux énergies renouvelables. Elle prévoit d’installer des panneaux solaires dès cette année sur ses installations. En outre, elle a fait le choix du circuit court en tricotant plus de 50% de ses matières à Troyes. L’entreprise mise également sur le proche-import grâce à une usine construite au Maroc. Ce qui lui donne une plus grande réactivité et un gain de temps dans la fabrication des produits.
Promouvoir la seconde main et la location
Petit Bateau a en outre opté pour la circularité : seconde main et location. En effet, le groupe collecte chaque année plus de 200.000 pièces dans sa centaine de magasins en France pour les revendre dans 22 corners. D’ici à 2030, il ambitionne d’atteindre un tiers des volumes issus de la circularité. En France, la seconde main représente déjà 10 % des ventes de ses magasins.
Exploiter l’IA dans ses projets de durabilité
Dans un avenir proche, Petit Bateau souhaite exploiter les nouvelles technologies comme l’IA pour améliorer la qualité des vêtements et les rendre plus durables. La marque planche également sur un développement plus marqué de la location, encore trop en retrait par rapport à la seconde vie.
