Après les marchés locaux, Crocolives se lance dans la grande distribution en France. L’enseigne spécialisée dans la préparation d’olives, tapenades et autres tartinades salées compte déjà parmi ses clients Leclerc, Carrefour, Netto et Auchan.
Fondée en 1977, à Sanary-sur-Mer, par Christian Blanchard, Crocolives est une entreprise familiale spécialisée dans la préparation d’olives, tapenades et autres tartinades salées. Depuis sa création, elle commercialisait uniquement ses produits sur les marchés locaux comme ceux de Bandol, Le Lavandou et Saint-Cyr-sur-Mer. Son choix se portait principalement sur des emplacements haut de gamme pour mettre en valeur les producteurs locaux.
Des pots sous vide pour les moyennes et grandes surfaces
Mais en 2014, Crocolives a décidé de se lancer à la conquête du marché de la grande distribution. La société a signé un premier gros contrat en 2017 avec Leclerc pour fournir des produits en vrac, revendus dans les rayons boucherie du groupement. Elle propose des pots de tapenade en verre longue conservation et des pots d’olivade verte sous vide. Ces contenants permettent de répondre au cahier de charges de la grande distribution.
Une hausse des activités avec les vacances
Au total, huit salariés préparent les produits depuis le laboratoire réfrigéré de l’entreprise à Sanary-sur-Mer. En ce mois de juillet, la demande est très forte avec l’arrivée des vacanciers sur la côte et la multiplication des apéros. Pour faire face à ce pic d’activité, Crocolives a automatisé certaines tâches, dont la mise sous vide. Actuellement, la société travaille des commerçants locaux et des enseignes comme Leclerc, Carrefour, Netto et Auchan.
Un chiffre d’affaires multiplié par trois en cinq ans
Pour accompagner sa croissance et anticiper les prochains contrats, Crocolives a déménagé en janvier 2023 dans un nouvel entrepôt de 300 m2 (contre 120 m2 pour le précédent). On y trouve notamment la chambre froide et le laboratoire de production. Le projet de déménagement a coûté près de 40 000 euros. Un investissement nécessaire pour répondre aux nombreuses commandes des marchés locaux et des enseignes partenaires. Ces deux canaux représentent chacun 50% de son chiffre d’affaires, qui a été multiplié par trois en cinq ans pour passer à 600 000 euros.
